5 octobre 2016

Une vie entre deux océans

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J'aime lire à la folie, je n'ai jamais arrêté depuis mon premier livre imagé dévoré à l'âge de six ans. Pourtant, je trouve l'exercice de conseiller (ou déconseiller) un livre difficile. Les romans m'entraînent dans des mondes parallèles bien à eux et décrire ces mondes et les émotions qu'ils ont provoquées en moi m'a toujours paru complexe. En général, et à quelques exceptions près, je me contente d'un "J'ai adoré !" ou "Je n'ai pas réussi à rentrer dans l'histoire et j'ai arrêté".

Je constate aussi ces derniers temps que j'abandonne souvent en cours de route des romans best-sellers qui m'ont pourtant été conseillés à maintes reprises. Pas tous (loin de là), il y en a que je dévore, et d'autres qui me laissent complètement indifférente. Ça m'étonne un peu, surtout quand je lis les commentaires élogieux à leur sujet. Je suis devenue difficile en matière de lecture, moi qui à une certaine époque dévorais tout ce qui me tombait sous la main (sauf les "classiques" avec lesquels aujourd'hui encore j'éprouve beaucoup de difficulté).

Cette longue introduction pour (essayer de) vous parler d'un roman. Le plus étrange dans tout ça ? Quelques jours après en avoir fini la lecture, je n'arrive toujours pas à dire si je l'ai aimé, ce roman. Je ne sais pas si je l'ai aimé, mais je suis certaine d'un fait : il m'a marquée.

J'ai achevé "Une vie entre deux océans" de Stedman il  y a quelques jours, donc, et depuis, il me poursuit. L'histoire est bouleversante et déchirante, c'est peut-être ce qui explique mon incapacité à déterminer si je l'ai aimé ou pas (mon cœur guimauve aime trop les histoires pleines de rire et d'optimisme).

Ce roman, c'est l'histoire d'un couple des années vingt. Il est gardien de phare sur une île éloignée de 150 km de la ville la plus proche d'Australie, elle a décidé de l'épouser et de le suivre dans cet endroit reculé où la mer et le vent sont rois. Leur bonheur est peu à peu entaché par leur incapacité à avoir un enfant. Jusqu'au jour où une petite fille miraculée échoue sur leur île à bord d'un canot naufragé. Le tout sur fond de souvenirs de la première guerre mondiale.

Il s'agit d'un roman poignant, triste et cruel, joyeux par moments aussi, et drôlement bien écrit. Il raconte la vie, le désir d'enfants, l'amour des parents pour leur enfant (biologique ou non), le tiraillement de la conscience, la trahison, la relativité de l'honnêteté et de la droiture, le deuil, la perte, le pardon. 

Ce roman m'a marquée, j'ai envie de vous le conseiller, ça signifie sans doute qu'après tout, je l'ai aimé.

PS : après avoir fini ma lecture, j'ai appris qu'un film allait sortir... (était sorti ?). J'ai reçu ce roman à Noël l'année dernière et n'en avais aucune idée ! Drôle de coïncidence !


2 commentaires:

  1. bonjour,
    c'est drole, je viens de le finir aussi! pour ma part, je l'ai beaucoup aimé. Et le film est sorti le 5 octobre.
    bonne journee

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    1. Ah oui ? Je vais peut-être aller le voir alors, merci pour l'info ! :-)

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