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Petit bonhomme de chemin, c'est le quali que j'ai reçu aux scouts quand j'avais treize ans. Il paraît que cette expression me va très bien. Je vis ma vie, dans mon monde, dans ma bulle, j'avance à mon rythme, parfois sur un vrai chemin, parfois dans ma tête, au rythme de mes pensées et de mes envies. D'où le nom de ce blog.
Longtemps, je m’en suis voulu d’être paresseuse. Je me
contentais de faire le minimum qui me convenait alors qu’avec un peu plus de
travail j’aurais pu faire mieux. Je faisais bien, mais j’aurais pu faire
mieux. Si j'avais eu un peu de courage et de volonté. Et puis j’ai compris que le
minimum en question était mon équilibre à moi, qu’il me convenait parfaitement,
que je choisissais les domaines dans lesquels je mettais mon énergie. C’étaient ma vie et mes choix, je n’avais plus envie d'en être honteuse. J’ai choisi d’en
être heureuse et de le considérer comme une qualité.
Depuis plusieurs années, j’ai très envie d’un tatouage.
Je n’ai jamais sauté le pas par peur de la douleur, et par crainte de ne plus
aimer le symbole ou les mots choisis quelques mois, (jours ?) ou quelques années plus tard.
J'ai donné l’impression d’être une enfant sage, une
adolescente sage, une femme sage… Et j’ai toujours détesté ça !
J’adorerais renvoyer l’image d’une femme un peu rebelle, un peu folle, et
tellement cool…
J’ai grandi dans une famille bruyante, drôle et heureuse. Les fous rires pendant le repas sont les souvenirs les plus marquants que je garde de mon enfance. La vraie souffrance, je l’ai découverte avec les chagrins d’amour. Il y a bien eu la sensation de ne pas être à ma place et d’être moquée à l’adolescence, mais ça n’était rien à côté de la souffrance intolérable provoquée par la sensation d’une poitrine ouverte et d’un cœur arraché. Le vide terriblement douloureux d’un homme qui part, je l’ai vécu deux fois. Mes grandes douleurs à moi…
J’adore parler de sexe avec mes amies. On en apprend tellement quand on partage !
Je suis incapable de faire survivre une plante plus de
quelques semaines. Je suis folle des orchidées, mais la petite blanche posée
sur la table basse de mon salon, dernière arrivée dans l’appartement, est déjà
en train de perdre ses belles fleurs blanches.
Il y a six mois, j’étais célibataire et j’achetais un petit appartement à Bruxelles. Je le savais trop petit pour être compatible avec une vie de couple ou une vie de famille mais j’ai envoyé balader ces arguments. J'ai préféré choisir en fonction de ma situation du moment. J’y déballais à peine mes cartons que des yeux gris (d’après lui)/bleus (d’après moi) et un pull assorti débarquaient dans ma vie. Une jolie rencontre, une belle histoire, un gros bonheur.
À sept ans, je voulais devenir pilote de chasse. À quinze
ans, je voulais devenir écrivain. À vingt-huit ans, je travaille dans une
banque et je me demande parfois ce que j’y fais.
Je soupçonne avoir été torturée dans une vie antérieure.
La simple évocation de ce mot me provoque des sueurs froides et m’emplit de terreur. Il m'est difficile de concevoir que cette peur soit le fruit de ma seule imagination.
J’ai une peur bleue des piqûres.
Avant, je ne voyais pas quand
je plaisais à un homme. Depuis, j’ai appris l’estime et la confiance en soi. Tout ça fluctue en
fonction de mes états d’âme, mais quand je plais à un homme, je n’attribue plus systématiquement ce fait à mon imagination.
J’aime la musique. Celle qui
emporte, celle qui transporte, celle
très joyeuse qui donne envie de danser, mais s urtout celle un peu triste qui émeut.
Je me suis battue des années
contre un corps que je trouvais trop gros. Puis un jour, après beaucoup de
temps, beaucoup de travail, des pleurs et des grosses joies, on a fait la paix,
lui et moi.
J’ai envie qu’on se souvienne
de moi. J’ai envie qu’on se souvienne de mon nom après ma mort, j’ai envie de
compter, d’avoir compté, je ne veux pas être oubliée. J’ignore si ça me rend
mégalomane ou si ça traduit un peur du néant, mais mon envie de devenir une
auteur publiée n’y est certainement pas étrangère. Un livre, ça dure, ne fut-ce
que dans le cœur de ceux qui l’ont aimé.
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