30 octobre 2016

Mes petits bonheurs (1)


Il y a quelques jours, F., de retour du boulot, a ouvert la porte dans un tonitruant "Coucou mon amour!" J'étais aux toilettes (hé oui, ça m'arrive !) et quand je l'ai rejoint dans le salon, j'ai découvert dans sa main gauche un magnifique bouquet de roses rouges, blanches, et d'une grosse et splendide fleur blanche dont j'ignore le nom mais dont l'odeur merveilleuse a embaumé l'appartement durant la dizaine de jours durant lesquels nous avons pu profiter du bouquet. Chaque fois que mon regard se posait dessus, je souriais et j'étais envahie par la joie...

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Cette semaine, le vingt-six octobre pour être précise, j'ai fêté mes vingt-neuf ans. Ça faisait six bons mois que je me préparais psychologiquement à avoir trente-moins-un-an. Au début, l'idée d'avoir bientôt trente ans me paraissait tout simplement inimaginable. Mais où étaient donc passées les années ? Trente ans, c'est l'âge adulte, les responsabilités, tout ça tout ça... Ça ne cadrait pas avec mes ressentis. Et puis, petit à petit, j'ai pris la mesure de tout ce que j'ai vécu entre mes vingt et mes vingt-neuf ans. Tellement ! J'ai appris à me connaître, découvert celle que j'étais et celle que je voulais être, je suis passée par des moments merveilleux et des chagrins immenses... Durant les neuf dernières années, je me suis construite, je suis devenue chaque jour un peu plus moi. Ce cheminement, il est précieux, très précieux, et les neufs ans qu'il a duré n'ont pas compté pour des prunes. Si c'est ça, avoir trente ans, je signe des deux mains ! (Et puis... C'est pas vraiment comme si je pouvais faire autrement, arrêter le temps qui passe ne fait pas encore partie de mes compétences...).

Ces vingt-neuf ans, je les ai fêtés en famille. Quand ma maman m'a appelé pour savoir ce que je souhaitais manger pour mon repas d'anniversaire, ça m'a fait éclater de rire. Je ne pensais plus à cette tradition familiale, le choix du repas par celui ou celle qui fête son anniversaire. Je n'y avais pas réfléchi, j'ai opté pour une moussaka et en dessert, le fameux gâteau petit-beurre-crème-au-beurre (une bombe, une lourde bombe encore meilleure au petit déjeuner le lendemain matin !). C'était une chouette et bruyante soirée en famille comme je les aime, maman était surexcitée d'avoir tous ses enfants réunis autour d'elle (il ne manquait que M., en vacances en Afrique du Sud), ça m'a rappelé les repas de mon enfance, ponctués de cris et d'éclats de rire. C'est chouette, les familles nombreuses.


Depuis quelques semaines, je découvre la cuisine. Je m'étais toujours plutôt bien débrouillée, surtout pour les gâteaux, mais j'avais toujours expédié la préparation des repas le plus rapidement possible sans y prendre plaisir, "parce qu'il faut bien manger". Rien ne m'ennuyait davantage que découper un poivron en morceaux (tous ces pépins qui s'obstinent à rester collés à la chair...) ou pleurer en épluchant un oignon. Et puis... Je ne sais pas pourquoi, ces derniers temps, je prends plaisir à éplucher et couper les légumes. Au lieu d'expédier la tâche le plus rapidement possible, je prends mon temps, je savoure la sensation du couteau qui tranche la peau tendre d'un légume et les odeurs des épices qui embaument la cuisine pendant la cuisson. Le changement d'alimentation que j'expérimente depuis quelques mois y est peut-être pour quelque chose. Je mange de moins en moins de viande, je cuisine des légumineuses dans des plats aux saveurs asiatiques. La nourriture me plaît davantage, j'aime donc davantage la préparer !


Hier, je suis allée jeter un coup d’œil au magasin Les Petits Riens qui a ouvert récemment à Etterbeek (voir ici). Ces temps-ci, j'entends de plus en plus souvent parler sur la blogosphère d'acheter ses vêtements en seconde main. J'avais déjà fait une tentative il y a quelques semaines, peu fructueuse. Le magasin était brouillon, pas très soigné, il était difficile de trouver quoi que ce soit. Dans cette nouvelle boutique, par contre, l'ambiance était très différente. Les vêtements étaient bien mis en valeur, triés par couleur, ça ne faisait pas "brol" pour un sou. J'y ai trouvé un dessus jaune qui me ravit. J'adore le jaune mais je trouve rarement des jolis hauts dans cette couleur, les modèles ne me conviennent jamais. Celui-ci est parfait et me donne en plus le sentiment d'avoir fait une jolie action, pour la planète et pour l'accompagnement des personnes en difficulté dont s'occupe l'association.

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